Pour le Conseil Municipal d’Alet,
c'est quoi le 14 juillet ?
On apprend aux enfants que c'est la prise de la Bastille, symbole de l'affirmation des Droits de l'Homme et du Citoyen, qui sont les fondements de notre Démocratie.
Les élus d'Alet fêtent le 14 juillet, mais dans un souci de cohérence, veillent-ils à la garantie des Droits définis par la Déclaration de 1789 ?
Quelques exemples :
ARTICLE 10 de la DECLARATION :
« Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi ».A Alet, des personnes subissent des injures, des menaces, des violences parfois à l'intérieur même de la Mairie :
Les victimes sont bien ciblées : il s'agit toujours de membres d'une association qui exprime pacifiquement son désaccord avec le Maire d'Alet sur plusieurs points de la gestion municipale.
ARTICLE 14 :
« Tous les citoyens ont le droit de constater....la nécessité de la contribution publique...d'en suivre l'emploi... ».Pour la 4ème fois consécutive, le conseil municipal d'Alet du 29 juin dernier s'est tenu à huis clos, à l'initiative du Maire.
sujet principal : les délibérations sur les comptes de la Commune.
Le huis clos était annoncé, dès l'entrée dans la Mairie, par un employé municipal, après un flot d'injures.
ARTICLE 15 :
« La Société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».Le Maire d'Alet refuse systématiquement la communication des délibérations et des comptes.
A Alet, les Droits seront-ils finalement défendus par l'Etat ?
On reste perplexe quand on lit dans la presse les conclusions du Sous-Préfet de Limoux, M Coron : « a priori, je ne vois pas de solution pour le cas alétois ».Notons que l'article suivant de la Déclaration de 1789 définit les devoirs des services de l'Etat :
ARTICLE 16 :
« Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution ».
Retour accueil