Usine d'embouteillage, Avenir d'Alet défend l'emploi

 

 

Le  30 mai dernier, une réunion publique ayant trait au projet d'usine d'embouteillage .a été organisée par le maire d’Alet.

Quel en était l'objet ?  On pouvait  espérer que la question  de l'emploi serait au coeur de cette réunion.

Non! On a essentiellement entendu des accusations à l'encontre de l'Association
« Avenir d'Alet », sinon des invectives haineuses lancées par quelques provocateurs.
Le micro a  été refusé aux membres  de l'Association qui entendaient répondre.

Deux sites d'exploitation faisaient l’objet d’analyses divergentes.:
« gare d'Alet » et «  plaine de Massia ».

La position de  l'Association est claire.

Le site « gare d'Alet » défendu par le Maire est d'accès difficile et nécessite d'énormes infrastructures publiques très couteuses ( 2,2 Millions d'euros).
Le terrain est accidenté et trop petit : le projet se limite donc à 7 emplois.
Le permis de construire a été annulé par la Justice, et il faut savoir que d'autres procès en cours hypothèquent lourdement ce projet.

Le site Massia est sur une zone industrielle déjà aménagée, le terrain est vaste et plat.
La société exploitante a obtenu, il y a deux ans, un permis de construire  pour un projet  de 19 emplois. Qui a fait obstruction à cette réalisation ?

Vaut-il   mieux   une   activité   sur  la  gare   d'Alet  qui   aurait  maintenu   seulement
7 emplois (sur les 10), ou une activité sur le site de Massia avec 19 emplois, et  d'immenses possibilités d'extension...

Désormais le débat est tranché puisqu’il ressort de la réunion du 19 mai dernier à la Préfecture, que les administrations et les élus  du département  ont retenu  la solution réaliste : « la plaine de Massia ».
Rappelons que les eaux minérales les plus connues sont embouteillées à plusieurs kilomètres des sources ( Vittel, Contrex, Thonon...).
Pourtant, ce projet pose  encore et toujours un problème à M. ALANDRY, maire d'Alet, car le terrain est à la limite du territoire communal, mais n'est pas sur sa Commune.
D’évidence  Alet  n'a rien à perdre d’autant que la fiscalité « eau minérale » reste à la Commune qui est propriétaire des sources.

M. ALANDRY admet que le futur exploitant préfèrera Massia ce qui ne l’empêche pas d’annoncer le dépôt d'un nouveau permis sur la « gare d'Alet », sachant très bien que ce dossier donnera lieu à un contentieux. Pourquoi ? 
Pourquoi entretenir cette situation conflictuelle qui ne profite à personne et dessert les intérêts d'Alet ?

Pour notre part, nous étudions depuis plus de 20 ans l'exploitation des sources d'Alet sur  le plan sanitaire, juridique et financier.
Nous sommes donc toujours prêts à partager  nos connaissances et à engager le dialogue dans une démarche d'intérêt collectif.

Dans tous les cas, l'emploi doit passer avant  les ambitions personnelles et les calculs électoralistes.

 

Alet le 3 juin 2011

 

Retour accueil