ALET   :  JUSQU'AU BOUT...DE LA HAINE !

 

 

Lors du Conseil Municipal du 28 avril dernier, les alétois ont été privés de débats publics, pour la quatrième fois consécutive.

Le scénario est maintenant bien rôdé :
devant la Mairie, un groupe compact accueille les alétois qui veulent assister  au Conseil par des  insultes,  des menaces, des jets de projectiles divers....

Le Maire arrive, s'entretient longuement avec ce groupe.

Les alétois qui ont pu entrer dans la salle du conseil, en évitant les crocs en jambe et autres actes de violence, assistent à un spectacle hallucinant :

Un agent communal fait longuement sonner son portable pour perturber les débats, puis  c'est un de ses amis qui joue de la trompe de chasse.

Le  Maire  engage   la   procédure   de  huis clos  et  demande  au  public
d' évacuer la salle du conseil.

A qui profite cette comédie ? au Maire qui évite ainsi d'aborder publiquement des sujets délicats....

Malgré ses dénégations, il porte l'entière responsabilité de cette situation :
Dès les premiers désordres, en novembre 2008, le Maire avait le devoir de faire appel aux forces de l'ordre pour expulser les fauteurs de trouble, parfaitement identifiés, et garantir le caractère public des conseils municipaux.

Dans ces conditions,  peut-on s'étonner que certains énergumènes, dont la haine est subtilement entretenue, se croient autorisés à s'en prendre aux alétois suspectés d' être opposés  au Maire :
injures, menaces, violences, actes de vandalisme à connotation parfois raciste :
jets de pierres sur les maisons,  boîtes aux lettres détruites, pneus crevés à  coups de couteau, pare brise explosé...  
 
A Alet, les principes de démocratie locale ne sont plus que de lointains souvenirs...

Avenir d'Alet le 8/5/2009

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